« Aucune vie ne saurait être précieuse si on ne sait pas rêver, aucun mirage ne saurait accoucher de l'oasis si on ne sait pas déceler dans la nudité du Désert de quoi habiller notre âme et épurer notre esprit ».
Le Désert n'est pas hostile. Il a un mode d'emploi, des règles strictes à observer. On peut y entrer comme dans un moulin et s'y perdre comme dans un labyrinthe sans cesse renouvelé. La prudence qui sied aux humeurs du Désert est le respect. Il est impératif de respecter le Désert.
De l'écrivain algérien Yasmina Khadra dans son dernier livre, Ce que le mirage doit à l'oasis.
Six journées en VTT ( circuit en rouge sur mon croquis ci-dessus) dans le Haut Atlas, les vallées de Dades et du Drâa , Zagora et sa palmeraie, l'Erg de Chegaga et ses hautes dunes, le lac Iriki pour atteindre Foum-Zguid.
Dans la partie du lac Iriki, les pistes sont un mélange de sable et d'argile sèche qui permet de rouler correctement à une moyenne assez élevée. En roulant dans ce désert on ne s'imagine pas que ce lieu dans une autre vie était une savane. Après la construction du barrage Mansour Eddahbi à Ouarzazate vers la fin des années 1960, «la zone humide d’Iriqui s’est asséchée», puisque l’Oued alimentait le lac. Maintenant, ce dernier est «à sec en permanence».
Le climat était des nôtres, coucher du soleil, lever de lune . Des moments magiques !.