La Roche Ecrite

Lorsque le temps s'y prête, au sommet de la Roche Ecrite la vue est de toute beauté sur les cirques de Salazie et de Mafate. Il est généralement dégagé de tout nuage avant 9 heures du matin. Après ça se gâte, lorsque le soleil chauffe l'air sur les pentes car la convection se met en place et les nuages se forment le long des pentes, envahissant rapidement l'horizon.

Randonnée sur deux journées au départ du Brûlé pour une arrivée à Dos d'Âne.

la 1ère journée: 

Nous avons marché pendant l'après midi, du Brûlé au gîte de la Plaine des Chicots soit 6km en 3 heures pour un dénivelé positif de 673 mètres. Le ciel était voilé avec une petite bruine qui donnait une ambiance automnale comme il en existe sur le territoire métropolitain. Nous avons atteint le gîte juste avant la tombée de la nuit. L'humidité était omniprésente. L'accueil a été chaleureux et sympathique. Les dortoirs sont dans des jolies petites cases éparpillées dans la forêt autour de la maison d'hôte. Et un bon rougail saucisses avec les incontournables riz, lentilles, haricots nous a été servi.

La 2éme journée: 

Grosse journée! 

20 km pour 9 heures de marche

Dénivelé positif = 550m / Dénivelé négatif = 1480m

Dés le lever du jour nous sommes partis à l'attaque de l'ascension de la Roche Ecrite . Après 1H30 et environ 400 mètres de dénivelé nous étions au sommet. Malheureusement l'horizon était bouchée, nous privant du panorama sur les cirques de Salazie et de Mafate. 

Qu'à cela tienne, nous avons repris la marche pour un retour sur Dos d'Âne.

Belle forêt de bois de couleurs, il fait bon, de nombreuses fenêtres sur Mafate. Le cheminement s'effectue le plus souvent à l'ombre des arbres. Le sentier comporte quelques parties glissantes. Après quelques passages abruptes en descente, nous arrivons à la Roche Verre Bouteille. Puis aux échelles du Cap Noir avant Dos d'Âne.

" Des heures entières, je rêvais à la carte, dont je me rappelais nettement tous les détails. Assis au coin du feu dans la chambre de l'intendant, j'abordais cette île, en imagination; j'escaladais à mille reprises la montagne dite Longue-Vue, et découvrais de son sommet des paysages aussi merveilleux que divers." Extrait de l'île au trésor de R.L. Stevenson